Considérés comme « monument naturel à caractère pittoresque » tel que défini par la loi de 1930, les hortillonnages bénéficient depuis 1972 d’une mesure de protection juridique au titre des « sites inscrits ». 235,46 hectares délimités par la voirie, répartis sur les 3 communes Amiens, Camon et Rivery sont ainsi concernés par un arrêté en date du 4 avril 1972 (Voir détails planches ci-dessous)
Principales conséquences de cette mesure : Tout projet d'aménagement ou de modification du site est soumis à un avis simple de l' Architecte des Bâtiments de France (ABF), à l'exception des démolitions qui sont soumises à son avis conforme.
L’Architecte des bâtiments de France et l'inspecteur des sites sont les garants administratifs de la qualité du paysage. Ils veillent sur les espaces inscrits au titre des sites.
L'ABF, du fait de ses compétences dans le domaine du patrimoine bâti, s'intéresse plus aux aspects construits du site et à la conservation des traces de l'empreinte humaine inscrites dans le paysage .
L'inspecteur des sites de la DREAL veille au maintien de la qualité paysagère du site, au respect des motifs qui ont présidé à son classement. Il intègre aussi les autres dimensions environnementales dans les projets qui sont soumis à son examen, notamment la protection des milieux naturels, écosystèmes, habitats naturels, espèces végétales, composantes de la « naturalité » des sites dont dépend en grande partie leur qualité paysagère
Rappelons au passage que l’ étang Saint-Pierre, la place du Don, le marché sur l’eau et ses abords avaient été inscrits à l’inventaire des sites dès 1947(arrêté du 18 septembre).
Voir également nos autres pages
- Page : Charte des Hortillonnages
- Page : Charte des Marais de Bourges
- Page : Labellisation Ramsar