DAVID Edouard (1863-1932)


 

 

DOCUMENTS :

Ci-dessous sélection de quelques cartes postales sur lesquelles le poète déposait des extraits de ses poèmes et qu'il signait "Tchot Doère"...

 

 

BIBLIOGRAPHIE : 

DAVID Edouard, Chés hortillonnages

DAVID Edouard,

GARNIER Pierre, Edouard DAVID, poète picard, éd. La vague verte

 

Ci-dessous : quelques illustrations extraites de l'oeuvre du poète "Chés Hortillonnages"



Déclin (des activités maraîchères)

Le paysage des hortillonnages s'est profondément transformé à la suite de la disparition du maraîchage qui a constitué durant plusieurs siècles l'activité principale.

La population  est passée progressivement de 950 hortillons en 1906, 110 en 1960, 65 en 1965, 16 en 1980 (si nous reprenons les chiffres habituellement repris dans les publications).

 

D'après le Syndicat intercommunal " la disparition d’un espace productif par l’extinction progressive de la profession maraîchère (serait) due non pas à une pression de l’urbanisation mais

-          aux changements de conditions du marché et de la distribution des primeurs,

-          des conditions de production (développement des cultures légumières de plein champ),

-          à l’évolution des conditions d’exploitation (contraintes liées au site)

-          à l’absence d’organisation de la profession

-          ainsi qu’à une pression foncière récente due au développement des activités récréatives privées ". 

(Sources: Rapport du S.I.A.S. des Hortillonnages de juin 1981)

 

On pourra se reporter à l'étude de Céline Clauzel (2008) qui a remarquablement développé ce sujet et qui, entre autres, est l'auteur d'une thèse sur le thème : " Dynamiques de l'occupation du sol et mutations des usages dans les zones humides urbaines : étude comparée des hortillonnages d'Amiens (France) et des chinampas de Xochimilco (Mexique)"

 

Résumé de la thèse : Ce travail de recherche propose d'identifier, de caractériser et de comparer les transformations récentes de l'occupation du sol sur deux zones humides urbaines : les hortillonnages d'Amiens (France) et les chinampas de Xochimilco (Mexique). Aménagés au Moyen-Âge pour l'agriculture, ces espaces ont subi des modifications profondes dans leurs fonctions et leurs usages durant la seconde moitié du XXe siècle. Ils sont aujourd’hui les supports d'une multitude d'activités qui engendrent parfois des conflits entre les groupes acteurs. Localisés au coeur du milieu urbain, ils subissent également les effets de la pression urbaine qui tend à concurrencer spatialement les autres activités et qui accentue les dégradations environnementales. Depuis une dizaine d'années, les deux sites, grâce à leur paysage caractéristique, sont devenus des "biens patrimoniaux" et des pôles touristiques. Ces transformations récentes sont appréhendées par une analyse diachronique des données images. Associée aux données statistiques et stationnelles, celle-ci permet, après avoir réalisé un bilan des mutations, de proposer des orientations de gestion en adéquation avec les attentes des acteurs.


Dodane (Pont de la) (voir également "Ponts")


Don (Place du Don ) (voir également "Saint-Leu")

 

DOCUMENTS :

Fonds de la Société des Antiquaires de Picardie

1. Plaque de verre de Chenu (1900-1910) (Cote 14 FI 59/1)

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001UCmb24/1/1

 


Drague (voir également "Curage")

Si l’hortillon dispose du lot commun d’outils propres aux maraîchers, son équipement se distingue toutefois par l’utilisation de quelques outils spécifiques et en premier lieu de la drague à bras qui lui sert à ramener à la surface de ses terres les sédiments qui sont venus combler le fond de ses rieux. Ainsi ramenés, ces sédiments lui permettent de refaire et de consolider ses berges naturelles, puis de rehausser le niveau de sa parcelle.

 

 

 

 

La drague est cet outil composé d'une partie active métallique, une sorte de bêche articulée qui forme un angle droit avec le long manche de bois.


 

Expérimentation : Cette technique éprouvante longtemps pratiquée par des générations d’hortillons n’est plus guère pratiquée aujourd’hui. Au Jardin des Vertueux, Paco dans le cadre de ses animations, s’est exercé avec son équipe à cette technique…

 

Site Web : http://www.lejardindesvertueux.fr/chroniques/amenagement


Duchesse de Berry (voir également "Canal de la Somme")

La duchesse de Berry, Marie Caroline Ferdinande Louise de Naples et de Sicile (1798-1870), épouse de Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry, fils de Charles X, très férue de botanique, a eu l’occasion de parcourir les hortillonnages. En 1825. Venue inaugurer le canal d’Angoulême (qui prendra plus tard le nom de "canal de la Somme"), elle fut accueillie par la corporation des Hortillons

 

 

Parmi les célébrations importantes que la littérature nous rapporte nous ne pouvons oublier celle donnée en l’honneur de la duchesse de Berry venue inaugurer le 31 août 1825 le canal d’Angoulême, rebaptisé « canal de la Somme ».

Le procès-verbal établi à cette occasion nous en livre avec force détails le déroulement et l’impression qu’en a laissé à l’altesse royale la corporation des Hortillons. Ceux-ci n’hésitèrent pas à se livrer à quelques manœuvres nautiques à bord de leurs célèbres barques à cornet.

Sources : V. Brandicourt, 1902

 

DOCUMENT :

Inauguration du canal du Duc d'Angoulême, à Amiens, faite le 31 août 1825, par Son Altesse royale Madame, Duchesse de Berry.

Ouvrage édité par Paris, au Palais-Royal, Amiens, Caron-Vitet, Barni, Lucas, s.d., (1825),, 1825in-folio, 12 pp., avec deux planches lithographiées, de format légèrement inférieur à celui des feuillets, montées sur onglets, demi-percaline Bradel marine, dos lisse muet, pièce de titre de basane noire contrecollée au centre du plat supérieur (reliure moderne). Rousseurs, mais bon exemplaire. Des deux planches qui ornent notre exemplaire, seule celle qui sert de frontispice et porte la curieuse date de mars 1831, semble appartenir à l'ouvrage : annoncée en page de titre, elle représente l'ouverture de l'écluse d'Amiens devant le bateau de la duchesse de Berry. Elle a été réalisée (dessin et lithographie) par Lepeudry (employé aux Ponts et-Chaussées, comme il est obligeamment signalé). En revanche, la seconde, insérée entre les pp. 10 et 11, montre l'arrivée de la Duchesse de Berry à l'Île du pré Porus, le 31 août 1825, et semble un rajout. De toutes façons, fort peu commun, l'album documente l'inauguration final du Canal de la Somme, dont la construction fut envisagée dès 1777, mais qui ne fut ordonnée qu'en 1785 par arrrêt du Conseil d'Etat. Les travaux commencèrent dès 1786 mais durent être interrompus dès 1793 devant les difficultés techniques (impossibilité de fonder les écluses dans le lit d'alluvions) et surtout la réaction des propriétaires de Bas-Champs, éleveurs de bétail de prés salés. Les travaux ne reprennent que sur ordre de Bonaparte en 1802, s'intensifient en 1810 avec l'emploi de nombreux prisonniers de guerre espagnols, mais ne s'achevèrent qu'en 1825-1827, sous la Restauration. La dénomination de "Canal du duc d'Angoulême" remonte à l'Ancien Régime et à la décision d'engager les travaux (le premier fils du comte d'Artois était né en 1775 ; en 1825, il ne portrait naturellement plus ce titre, mais celui de Dauphin). Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Amiens). N° de réf. du libraire 189282

 

Décoration de la porte Saint-Pierre (face extérieure) pour l'entrée à Amiens de son Altesse Royale

Madame la Duchesse de Berry en 1825. Aquarelle d’un des frères Duthoit déposée au Musée de Picardie

 

La duchesse de Berry à l’âge de 27 ans. Tableau exécuté en 1825, année de sa venue à Amiens 


DUTHOIT A. et L. (  )

 

DOCUMENTS :

Fonds des archives départementales de la Somme (F°104):

1. Pont Baraban en 1825 

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001E3Wxp0/1/1

2. Pont Baraban en 1824 

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001ei3VTb/1/1

3. Tour et porte de la Voierie en 1822 

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001icRnaJ/1/1

4. Port du Don en 1824 

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001In3Zux/1/1

5. Rue d'Engoulvent en 1853 

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001x9lDn1/1/1

6. La Somme à son entrée dans Amiens..

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001BB5mac/1/1

7. Rue des Majots en 1848

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001jPrCEF/1/1

8. Pont des Majots en 1851

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001xihhrf/1/1

9. Rue des Majots en 1851

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a0113539270017F0w7b/1/1

10. La voierie en 1832

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001nrtsnU/1/1

11. Le Chemin de la Neuville en 1858

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001mfmZve/1/1

12. La borne de Camon en 1834

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927001rToZG0/1/1

13. Amiens en 1542 (Détail)

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626pbXexm/1/1

14. Amiens en 1520 ...

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626lOWxUG/1/1

15 : Amiens en 1750 ...

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626ibM7eH/1/1

16. Amiens en 1820

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626OSOisH/1/1

17. Rue des Rinchevaux en 1863

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626vyzSL3/1/1

18. Rue Canteraine et Pont Becquet en 1853

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626WZ5PpU/1/1

19. Canal du Hocquet en 1868

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626o9uZbh/1/1

20. Canal du Hocquet en 1854 ...

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626YnEtfM/1/1

21. Rue des Marissons, rue des Granges en 1861

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626gtnrsj/1/1

22. Le quai et la maison Cozette en 1860

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626ro6Rac/1/1

23. Plan d'Amiens en couleurs, perspective de la ville et des faubourgs (1830-1850)  (Cote 2 FI 942) *

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626b1UZQI/1/1

24. Vue générale de la ville d'Amiens en 1700 (Cote 14 FI 35/30)

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a0113539270013fMFra/1/1

 

 


Ecole d'aviron

DOCUMENTS :

Fonds de la Société des Antiquaires de Picardie :

Club nautique d'Amiens. Plaque de verre de Chenu (1903) (Cote 14 FI 65/51)

Site Web : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927002meaqEO/1/1

Photo B. Bréart
Photo B. Bréart


Ecole de natation (ancienne) (voir également "Ile aux Fagots")

Collection B. Bréart
Collection B. Bréart
Collection C. Larcher
Collection C. Larcher


Ecope (voir également "Arrosage")


Etangs


Etang de Clermont

Un parcours avec aire de repos a été aménagé aux abords sud de l’étang de Clermont, accessible par le chemin de halage. Il permet entre autres d’accéder à la presqu’île de Robinson qui offre un remarquable panorama sur l’ensemble de l’étang.


FACQUIER Jean-Pierre (voir également " Lafleur", Saint-Leu")

L'âme de Jean-Pierre FACQUIER plane toujours sur le quartier Saint-Leu bien qu'il ait déserté les lieux en 2015. On pouvait le voir travailler, donnant vie à ses marionnettes picardes dont le célèbre Ch'Lafleur et échanger quelques mots avec lui dans l'atelier qu'il occupait rue du Don (face à la Librairie du Labyrinthe).

 

BIBLIOGRAPHIE:

DOMON René (1980) - Tête de bois et coeur d'or. Les Marionnettes picardes, plaquette éditée par le Courrier Picard et le Crédit Agricole.

LELEUX Philippe (2010) - Jean-Pierre Facquier, sculpteur et la marionnette picarde, plaquette éditée par la Librairie du Labyrinthe.

 

 

Site Web :

http://video-streaming.orange.fr/autres/talents-a-decouvrir-a-amiens-et-saint-leu-VID0000001LXsY.html?pid=SIl2WFC2AZWzJ7qSByljitF90Oyhq/uTKVaazJ63zpOFh/eT9w8KzcA4pd9IQH6b#plmAnchor

Photo X
Photo X
Photo B. Bréart
Photo B. Bréart


Faucarde, faucardage (voir également "Entretien des rieux")


Faune


Fête des hortillons

 

DOCUMENTS :

 Fonds de la Société des Antiquaires de Picardie :

Série de photographies  sur plaque de verre de Chenu : Fête des Hortillons vers 1900-1910 :

(Source A.D.S. Cote 14 FI 62/4) - Site : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927002zI7Wmq/1/1

(Source A.D.S. Cote 14 FI 62/5) - Site : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927002sSbCmF/1/1

(Source A.D.S. Cote 14 FI 62/6) - Site :  http://archives.somme.fr/ark:/58483/a0113539270029ESCfW/1/1

(Source A.D.S. Cote 14 FI 62/7) - Site : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927002YRpY83/1/1

(Source A.D.S. Cote 14 FI 62/8) - Site : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a0113539270022IB3bS/1/1

(Source A.D.S. Cote 14 FI 62/9) - Site : http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011353927002CenjGx/1/1

 


Fête du marché sur l'eau


Ficron (voir également "Aviron")

« Un « ficron», du verbe ficher, en patois fiquer est une pointe en fer que les Hortillons fixaient au bout de leur perche ou aviron avec laquelle ils s’appuyaient sur le fond de l’eau pour faire avancer leur bateau ». Telle est la définition que pouvait en donner vers 1900 l’un de nos plus grands préhistoriens picards – Victor Commont – lorsqu’il cherchait à décrire les premiers bifaces paléolithiques (dénommés à l’époque « coups de poing ») recueillis dans les célèbres carrières de Saint-Acheul.

 

BIBLIOGRAPHIE :

COMMONT Victor (1908). Les industries de l’ancien Saint-Acheul, in L’Anthropologie 1908, Ed. Masson, Paris, T. XIX, n° 1 et 2, p. 527-572


Flore

A/  Plante indigène en Europe, l'iris des marais est une plante de berge à feuilles longues  et à nervure centrale saillante. Les fleurs jaune vif à macule brune sont groupées en inflorescence ramifiée. C'est le seul iris supportant d'avoir les pieds dans l'eau toute l'année (Vivace, ht maxi 1,5m. Exposition au soleil ou à mi-ombre. Sol ordinaire, humifère, sans trop de calcaire, humide à trempé. Rustique, au moins jusqu'à -20°C. Feuillage caduc. Port Hérissé. Intérêt estival. Plante de bassin).

 

B/  L’œillet des près. Plante de berge. Fleurs en épi, rose, parfois blanches, pétales profondément découpés. (Vivace, ht maxi 75 cm. Exposition au soleil ou à mi-ombre. Sol ordinaire, sans trop de calcaire, humide à trempé. Rustique, au moins jusqu'à -20°C. Feuillage semi-persistant. Port Erigé. Intérêt printanier, estival. Plante de bassin)

 

C/  La menthe aquatique est une vivace de berge ou semi-aquatique. Les tiges souvent pourpres supportent les feuilles alternes, ovales, dégageant une odeur de menthe lorsqu'on les froisse. Les fleurs mauves ou lavande, en verticilles arrondis, très mellifères, apparaissent en été. Elle s'installe dans un sol détrempé ou immergé sous moins de 30 cm d'eau. Cette plante peut être très envahissante…. (Vivace, ht maxi 40 cm, Exposition au soleil ou à mi-ombre. Sol ordinaire, pauvre, marécageux à immergé à -10 cm. Rustique, au moins jusqu'à -20°C                                                           . 

Feuillage caduc. Port Etalé. Intérêt estival. Mellifère, plante médicinale, odorante. Plante de bassin).

 

D/  Lythrum salicaria  (la salicaire commune) est une plante vivace de milieu humide et de zones marécageuses, se développant en touffe. Les longues tiges dressées portent des feuilles lancéolées et en été, à leur sommet, apparaissent des épis allongés et denses de fleurs rose soutenu. Plante mellifère, facile à vivre, rustique, peu envahissante, la salicaire est une plante très intéressante pour l'aménagement de bassins ….(Vivace, ht maxi 1,20 m. Exposition au soleil. Sol ordinaire, frais à humide. Rustique, au moins jusqu'à -20°C. Feuillage caduc. Port Buissonnant. Intérêt estival. Fleurs a couper, mellifère, plante médicinale. Plante de bassin).

 

E/  Le roseau commun, cette graminée très vigoureuse se plait dans les lieux marécageux. Elle produit de longues feuilles sur des tiges robustes. Ses épillets sont regroupés en panicules plumeuses brunâtres, oscillant au gré du vent, du plus bel effet dans les bouquets secs. Souvent utilisée pour le lagunage, elle doit s'employer avec parcimonie dans les petits bassins à cause de son caractère envahissant. 4 pieds /m2. (Graminée, ht maxi 3m. Exposition au soleil. Sol ordinaire, marécageux à immergé à -10 cm. Rustique, au moins jusqu'à -20°C. Feuillage caduc. Port Hérissé. Intérêt automnal. Plante de bassin, fleurs à sécher).

 

F/  Ce jonc des chaisiers  vivace à tiges cylindriques, érigées et épillets bruns ressemble beaucoup aux Juncus. Mais il et plus grand. Ces touffes denses sont appréciées des libellules et servent de refuge aux petits poissons. Peu exigeant sur la qualité du sol, il préfère le plein soleil. Plante de développement assez important, elle sera plus appropriée en bordure d'un bassin moyen ou grand (Vivace, ht 1,5m. Exposition au soleil ou à mi-ombre. Sol plutôt lourd, sans trop de calcaire, immergé jusqu'à -20 cm. Rustique, au moins jusqu'à -20°C. Feuillage semi-persistant. Port Hérissé. Plante de bassin).

 

G/  L’osier blanc, saule des vanniers. Excellente source d'osier pour la vannerie (Arbre, ht maxi 10 m. Exposition au soleil. Sol lourd, pauvre, frais à humide. Rustique, au moins jusqu'à -20°C. Feuillage caduc. Port buissonnant).

 

H/ La massette.  Cette vivace de bord d'étangs a des feuilles plus larges que le Typha angustifolia. En fin d'été, les épis de fleurs beige sont suivis d'épis fructifères brun foncé, persistant longtemps. Plante envahissante. Il est souhaitable d'installer une barrière antirhizome ou une installation similaire pour contenir son développement quand l'espace est compté, 5 pieds / m2 (Vivace, ht maxi 2m. Exposition au soleil. Sol plutôt lourd, pauvre, marécageux à immergé à -10 cm. Rustique, au moins jusqu'à -20°C. Feuillage caduc. Port Erigé. Intérêt estival, automnal. Plante de bassin, fleurs à sécher.)


Flore aquatique (Voir également "Plantes aquatiques")


Foncier

□ Nous disposons de quelques éléments sur le coût du foncier – et son évolution - dans les hortillonnages d’Amiens. Ainsi, les auteurs de la fin du XIXème et du début du XXème s’accordent pour annoncer la valeur d’un hectare de terres dans les hortillonnages qu’ils situent, en 1866, entre 12 à 15 000 fr. en 1912, à 10 000 fr. (qui, si nous convertissons en euros, équivaudraient à environ 33 320 euros)

□ Pour le milieu du XIXème, Danzel D’Aumont (1866) par exemple, nous signale qu’un hectare valait alors de 12 à 15,000 fr. (alors que les marais de Long en valaient 50,000 fr)

□ Dans la célèbre Gazette du village, journal républicain politique et agricole, (qui accueillait régulièrement les écrits d’Alfred de Musset, d’Anatole France…), F. Lesourd dans un article qu’il consacre aux « Tourbières, tourbes et terres tourbeuses » fait référence aux trois cents hectares des hortillonnages d’Amiens et signale qu’à cette époque « la valeur d’un hortillonnage de 1 hectare est estimée à 10 000 fr, la location d’un journal (42 ares 46) à 150 fr. ». Il ajoute qu’un hectare d’hortillonnage rapportait autrefois 2000 fr. de recettes brutes par hectare et 800 fr. nets », tout en précisant que « ces chiffres sont actuellement au-dessous de la vérité, M. Coquidé fixant, d’après L. Dubois, dans son savant et très intéressant travail, à près de un million et demi de francs le produit annuel de la vente des légumes récoltés sur les hortillonnages des environs d’Amiens » (F. Lesourd, 1912)

□ A.Bouthors, en 1861 nous livre quelques précisions quant aux baux de location des terres : Les aires et hortillonnages se louent, en général, pour un an qui commence à la Chandeleur (2 février) ». Le bail est verbal et réputé fait pour trois ans, à moins qu’il ne soit consenti pour un an ou pour une récolte déterminée, telle celle du lin, de la pomme de terre, des carottes, etc.

 

Aujourd'hui, il n’est pas rare qu’une parcelle présentée alors comme terrain de loisirs, atteigne 20 000 à 30 000 euros pour un millier de mètres carrés !

 

BIBLIOGRAPHIE :

DANZEL D’AUMONT M. (1866). Etude sur la propriété foncière et réponses faites à l’enquête sur la situation et les besoins de l’agriculture. Impr. A. Caron fils, Amiens

LESOURD Félicien (1912), « Tourbières, tourbes et terres tourbeuses », in La Gazette du village, 14 avril 1912, n°15.

COQUIDE XXX

DUBOIS L. XXX

BOUTHORS Alexandre J.L.  (ss l.d.) (1861). Les usages locaux du département de la Somme précédés d’un essai d’application des usages ruraux du Nord de la France au projet du Code rural. Impr. A. Caron, Amiens


Foulque (voir également "Avifaune")

Photo B. Bréart
Photo B. Bréart
Photo B. Bréart
Photo B. Bréart

Photos B. Bréart
Photos B. Bréart
Photo B. Bréart
Photo B. Bréart
Photo B. Bréart
Photo B. Bréart

Foulque ou poule d'eau ? 

Vous ne confondrez plus l'une et l'autre. Les deux sont très présents dans nos hortillonnages

Fréquentant les mêmes milieux, plans et cours d'eau, la foulque macroule est souvent prise pour une poule d'eau par les promeneurs. Elles sont pourtant facilement reconnaissables grâce à leur écusson frontal et leur bec,  blancs pour la foulque, rouge, avec une pointe jaune, pour la poule d'eau.

 

Sites Web : 

http://photo.mimagnier.fr/alb_anim/chp_oisreg/thm_pouldeau/pag/pt_pouldeau.htm

http://betails-de-min-coin.over-blog.com/merle-noir-poule-d-eau-foulque-macroule-parc-saint-pierre-amiens


Friches (voir également "Occupation des sols")