Sauvegarder nos hortillonnages...

 

Si, comme on peut le voir dans certaines publications, la demande de classement de nos Hortillonnages au titre de l'UNESCO a bien été déposée, par contre, le dossier n'a jamais abouti.

Fort heureusement, l'intérêt pour nos hortillonnages - et sa préservation - a été renouvelé ces dernières années, quand nos marais de la vallée de Somme puis de l'Avre ont bénéficié de la labellisation "Ramsar"...

 


 

18 décembre 2017:

Les marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre, obtiennent le label « Ramsar » :

 

Le 18 décembre 2017, Nicolas Hulot alors ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, salua la labellisation des Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre au titre de la Convention de Ramsar qui garantit la protection des zones humides.  ll précisa à cette occasion: « Ce titre apporte à ce site majeur une valeur mondialement reconnue qui réaffirme l’importance de la préservation des zones humides, écosystèmes indispensables au maintien d’une biodiversité menacée et de la qualité des eaux. Ces espaces jouent un rôle essentiel pour lutter contre les inondations et capter du carbone. Menacés par les activités humaines parmi les sites touristiques les plus visités et les changements globaux, ce sont des espaces à forts enjeux écologiques, économiques et sociaux. Leur protection est indispensable pour aider notre société à faire face au changement climatique ».

Avec ses 13 100 hectares, les marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre forment l’un des plus vastes complexes tourbeux alcalins du nord-ouest de l’Europe. Cette zone humide présente l’originalité d’abriter, sur un linéaire de près de 200 km, un continuum écologique de marais tourbeux aux habitats diversifiés (roselières, tremblants, prairies humides…) accueillant une faune et une flore particulièrement riches…

 

Les 6, 7 et 8 novembre 2019, le Conseil départemental de la Somme accueillait à Amiens, le 11ème séminaire national Ramsar, invitant près de deux cents participants à alimenter le débat sur la thématique : « l’Histoire et l’évolution des zones humides en lieu avec les usages anthropiques ».

 

Nos hortillonnages, directement concernés… :

Aux portes d’Amiens se sont développés les hortillonnages, nom exclusif attribué (tardivement) à cette partie de la vallée de la Somme et de l’Avre, où les maraîchers (les hortillons) ont su, très tôt, tirer parti de conditions particulièrement favorables en transformant des marais longtemps considérés comme insalubres en terres cultivables (à condition d’être amendées), propices au développement des cultures maraîchères.

Les hortillons dont la présence est attestée par les archives au XIIIème siècle (époque pour laquelle nos médiévistes notent la mise en place d’une politique d’assèchement des marais et le développement de la ville d’Amiens), ont investi ce milieu marécageux, tourbeux, en concevant (et en maintenant sur près de huit siècles) un plan d’aménagement de ce territoire des plus judicieux, adapté aux moyens et au mode d’exploitation de l’époque : de longues et très étroites parcelles drainées par un réseau de petits canaux (les rieux) greffés sur le cours de l’Avre puis de la Somme, uniquement accessibles en barque.

 

L’histoire de ce site est véritablement inscrite dans ce paysage façonné par des générations de tourbiers puis de maraîchers. Originalité et pérennité du système d’exploitation des milieux humides, notoriété très ancienne acquise par une communauté à forte identité, font des hortillonnages un des éléments constitutifs de notre patrimoine historique et culturel régional.

 

Avec ses 300 ha de terre et d’eau, soit 2,5 % de la zone labellisée au titre de la Convention internationale Ramsar, les hortillonnages concentrent la plupart des questionnements qui ont fait l’objet de débats tout au long du séminaire national.

 

Nous pouvons les résumer comme suit :

-         Un paysage façonné par des générations de tourbiers et d’hortillons

-         Un exemple étonnant d’exploitation de zones humides avec la création – et surtout son maintien durant près de huit siècles - d’un espace productif essentiellement voué au maraîchage (cultures intensives, optimisation de l’assolement triennal, production des graines, rendement des terres…) qui connaîtra une profonde mutation en évoluant vers un espace à dominante récréative avec la modification de l’occupation des sols.

Suite au retrait progressif des activités maraîchères, la proximité de la ville et la qualité de l’environnement, ont exercé un attrait des citadins qui ont favorisé le développement de terrains de loisirs engazonnés, arborés et fleuris ; l’abandon de certaines terres par ailleurs entraînant le développement de friches devenues de véritables réserves botanique, ornithologique, faunistique…

-         Une gestion rigoureuse de l’eau (de son niveau et de la libre circulation au cœur du site) ; exigeant un entretien régulier du site. Toute variation du niveau de l’eau a systématiquement des répercussions sur celui des eaux dans les hortillonnages. L’envasement des fossés et des rieux provoquerait à terme leur disparition, l’irrigation des sols ne se ferait plus, le relèvement des terrains deviendrait impossible, les risques d’inondations seraient à redouter.

 

L’entretien régulier de ces canaux (par curage et faucardage) sera une préoccupation constante au fil des siècles jusqu’à nos jours. L’histoire du site est d’ailleurs ponctuée de multiples doléances émanant des hortillons dont les archives municipales et départementales ont conservé précieusement les écrits. Le législateur a donc été amené à définir régulièrement une réglementation appropriée et un mode d’organisation pour faire face à ces risques.

-         Le maintien d’activités traditionnelles comme la chasse au gibier d’eau (chasse à la hutte), la pêche, les activités nautiques (ex.: régates le long de la Somme)…

-         L’exploitation touristique avec, comme corollaire, l’impérieuse nécessité de veiller à la préservation d’un milieu que l’on sait sensible, face à une surfréquentation du site.

 

Aujourd’hui, le site des hortillonnages est devenu le lieu d’usages multiples (économiques, sociaux et culturels) qui n’est pas sans provoquer des tensions voire des conflits entre usagers.

La surfréquentation du site est très certainement, sans être la seule, l’une de nos principales préoccupations. Ces dernières années, nous avons vu en effet se multiplier les offres de promenades en barque à l’intérieur du site, tant par des prestataires associatifs que par des prestataires privés. Cette pratique lucrative se développe en l’absence de toute réglementation et sans le moindre cadrage, sans le moindre agrément et, qui plus est, sans la moindre concertation et l’assentiment des principaux concernés, à savoir les propriétaires des parcelles (majoritaires dans le site) qui en subissent les nuisances !

Faut-il rappeler ici que nos hortillonnages constituent un espace majoritairement privé : plus d’un millier de petits propriétaires qui, pour une grande partie d’entre eux, accèdent à leurs parcelles grâce à une servitude publique permettant une circulation libre sur les rieux déclarés « publics » depuis le décret ministériel de 1902 (héritage des mesures prises pour assurer l’entretien et la sauvegarde du site occupé alors exclusivement par la communauté des hortillons ; un texte non abrogé).

 

La libre circulation à l’intérieur du site a permis, de fait, le développement anarchique énoncé plus haut. Si on ne peut nier que la promotion touristique du site a été la principale motivation d’une association telle que celle qui intervient à la Maison des hortillonnages depuis 1975 (1), soutenue d’ailleurs par les collectivités locales, on peut s’interroger sur la motivation des autres prestataires, notamment privés. Par ailleurs, force est de constater que l’expansion du projet « Art, ville et paysage » initié en 2010 par la Maison de la Culture d’Amiens (aujourd’hui géré par une association) dont on ne peut nier l’intérêt culturel et promotionnel, soulève aujourd’hui de vives réactions de la part des propriétaires concernés par l’extension du parcours.

BB

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(1)      Le président de l’association de sauvegarde n’a de cesse de rappeler que le circuit proposé depuis des années est strictement défini et limité dans l’espace (on peut supposer que les propriétaires concernés par ce circuit aient été consultés). Par ailleurs, nous notons qu’une partie des recettes de cette association est réinvestie (peut-être pas assez aux dires de certains adhérents) dans la prise en charge des travaux comme la réfection de berges à la demande de ses adhérents, travaux facturés à prix coûtant…



Séminaire "Ramsar" à Amiens. Visite des hortillonnages, du Domaine de Samara... (Photos B. Bréart)


 

Pour mémoire: Informations sur la convention Ramsar…

 

La Convention de Ramsar, officiellement Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd'hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative.

Le titre officiel est Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau.

La convention a été élaborée et adoptée par les nations participantes lors d'une réunion à Ramsar, Iran le 2 février 1971. Elle est entrée en vigueur le 21 décembre 1975.

Elle engage les signataires à

-       tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d'aménagement, et de veiller à une utilisation « rationnelle » des zones humides ;

-       inscrire des sites sur la liste Ramsar et promouvoir leur conservation ;

-       préserver les zones humides inscrites ou non dans la liste Ramsar, soutenir la recherche, la formation, la gestion et la surveillance dans le domaine des zones humides ;

-       coopérer avec les autres pays, notamment pour préserver ou restaurer les zones humides transfrontalières.

La liste des zones humides d'importance internationale contient, début 2009, 1828 sites (dont 931 en Europe, soit 51 % du total en nombre et 14 % de la surface totale), représentant une surface de plus de 1,6 million de kilomètres carrés, alors qu'en 2000, il n'y en avait que 1021. Le pays comprenant le plus de sites est le Royaume-Uni avec 169, tandis que le pays ayant la plus grande surface de zones humides listées est le Canada avec plus de 130 000 km2, dont le Golfe Queen Maud avec 62 800 km2.

168 pays (sur 192 dans le monde) ont actuellement signé cette convention, contre 119 en 20001. Ils étaient 18 en 1971. Le dernier pays à avoir signé la convention est le Soudan du Sud, le 10 juin 201323. 2 122 sites ont été désignés pour une superficie totale de 205 366 160 hectares. Les pays signataires se rencontrent tous les trois ans lors d'une conférence, la première ayant eu lieu à Cagliari (Italie) en 1980 et la dernière conférence des parties ayant eu lieu en 2009 en Corée. Les pays signataires n'ont néanmoins pas doté la convention de moyens propres et la dernière conférence des parties n'a pas trouvé de consensus pour l'intégrer au sein de l'ONU (pour des raisons d'économies financières)                                      .

Des avenants à la convention initiale ont été adoptés à Paris en 1982 et à Regina en 1987.

Les parties se réunissent tous les 3 ans et votent des résolutions et recommandations et, chaque année, un Comité permanent composé de représentants des 6 « régions Ramsar » se réunit pour gérer la convention et prendre les décisions courantes. Ce Comité et la Convention s'appuient sur un secrétariat, un organe subsidiaire jouant le rôle d'un conseil scientifique (« Groupe d'évaluation scientifique et technique » ou GEST) et sur des organisations internationales ONG partenaires.

Chaque année, en commémoration de la signature de la convention, les Journées mondiales des zones humides sont organisées par différentes associations, collectivités ou organismes d'état pour sensibiliser le grand public à ces milieux.

Le siège de cette convention se trouve à Gland (Suisse), avec celui de l'Union mondiale pour la nature (UICN).

État des lieux : La conclusion de la 10e et dernière conférence des parties est que les pressions sur les zones humides, y compris protégées, n'ont pas diminué et que ces zones sont de plus en plus réduites et écologiquement isolées ou fragmentées. Si les zones protégées ont augmenté, le bassin versant amont qui les alimente ne l'est généralement pas. La convention a produit une boîte à outils pour aider les décideurs dans ces cas précis, mais elle est peu utilisée. Les gestionnaires des sites ont encore des difficultés à trouver des appuis auprès de leurs collègues chargés de l'énergie et des transports, de la gestion de l'eau ou de l'agriculture alors même que ces secteurs ont un fort impact sur les zones humides. Ramsar contribue avec la convention de l'eau de la commission économique pour l'Europe des Nations Unies au programme« Protégeons la nature pour améliorer les ressources en eau ».

En France : La France a signé la convention en 1971 et l'a ratifiée en 1986. La convention y est suivie par le ministère chargé de l'environnement. En 2014, la France comptait 43 sites Ramsar4, soit 3 554 000 hectares classés en métropole et en outre-mer, en grande majorité sur des aires déjà protégées par d’autres classements5. Certains de ces sites comme l'estuaire du Sinnamary en Guyane (en aval du « Barrage EDF/Petit-Saut » et en aval d'une zone dégradée par l'orpaillage, source de mercure et de forte dégradation du lit majeur) ne sont toutefois pas encore protégés (Source : WKP)

 

La convention de Ramsar (12 juin 2014 - mis à jour le 4 février 2015) :

La convention de Ramsar sur les zones humides est un traité intergouvernemental adopté le 2 février 1971 à Ramsar en Iran. La convention est entrée en vigueur en 1975. Elle regroupe aujourd’hui 159 pays.

La Convention adopte une optique large pour définir les zones humides qui relèvent de sa mission, à savoir marais et marécages, lacs et cours d’eau, prairies humides et tourbières, oasis, estuaires, deltas et étendues à marée, zones marines proches du rivage, mangroves et récifs coralliens, sans oublier les sites artificiels tels que les bassins de pisciculture, les rizières, les réservoirs et les marais salants.

La désignation de sites au titre de la Convention de Ramsar constitue un label international qui récompense et valorise les actions de gestion durable des ces zones et encourage ceux qui les mettent en œuvre.

La liste des zones humides d’importance internationale comporte à ce jour plus de 1 800 sites pour une superficie de plus de 180 millions d’hectares.

La Conférence des Parties contractantes (CdP) est l’organe directeur de la Convention ; elle se réunit tous les 3 ans. Les délégués de chacune des Parties contractantes se réunissent pour examiner les rapports nationaux de chaque partie contractante sur les trois années précédentes, approuver le plan de travail des trois années suivantes et examiner les orientations adressées aux Parties sur les questions pertinentes pour les zones humides. La dernière CdP s’est tenue en Corée en octobre 2008. La prochaine se tiendra en Roumanie début 2012.

Application en France :

La France est devenue partie contractante à la convention en 1986. En 2009, notre pays comptait 36 sites Ramsar pour une superficie de plus de 3 millions d’hectares.

En France, le fonctionnement de la convention est assuré par                                                                                    :

-       une autorité administrative qui est le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, la direction de l’eau et de la biodiversité. Elle est notamment responsable de désigner des zones humides pour la Liste de Ramsar, d’organiser la gestion appropriée de ces sites et de mettre en œuvre une politique nationale pour les zones humides ;

-       un point focal national, désigné par l’autorité administrative et qui assure notamment la liaison régulière avec le Secrétariat de la Convention et coordonne la mise en œuvre de la Convention au niveau national (DEB-SDEN-EN4) ;

-       un Groupe national pour les zones humides composé selon le système Grenelle de gouvernance à 5, et qui appuie le gouvernement dans la mise en place de sa politique zone humide en général et de la convention de Ramsar en particulier (ce groupe a été mis en place par Mme la secrétaire d’Etat le 6 avril 2009) ;

-       le correspondant national du Groupe d’Evaluation Scientifique et Technique(GEST) qui est un expert technique reconnu et motivé dans le domaine des zones humides. Il travaille en liaison avec des homologues des autres parties contractantes. 

-       deux points focaux pour la Communication, l’Education et la participation du public (un gouvernemental et un non-gouvernemental). Ensemble, ils dirigent, au niveau national, le développement et la mise en œuvre de programmes nationaux de CESP. Le correspondant gouvernemental est la Direction de l’eau et de la biodiversité (SDEN-EN4) et le correspondant non gouvernemental est la Société nationale de protection de la nature (SNPN).

(Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-convention-de-Ramsar.html)

 

Journées Mondiales des Zones Humides 2014 : " zones humides et agriculture, cultivons le partenariat ! » :

La Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH), le 2 février, est consacrée à la sensibilisation du grand public aux zones humides                                            . 

La JMZH célèbre l'anniversaire de la signature par 157 pays de la convention de Ramsar en Iran, le 2 février 1971. En 2013, il y a 168 pays signataires de cette convention                                                                 .

2014 est l'Année internationale de l'agriculture familiale selon l'ONU - de sorte que la Convention de Ramsar a choisi les zones humides et l'agriculture comme thème de la Journée Mondiale des Zones Humides en 2014

Les zones humides ont souvent été considérées comme un obstacle à l'agriculture et elles continuent à être drainées afin de rendre plus de terres disponibles pour l'agriculture. Mais, le rôle essentiel des zones humides en appui de l'agriculture devient de plus en plus évident et des pratiques agricoles efficaces qui soutiennent les zones humides saines sont à mettre au premier plan                                 .

En partenariat avec la FAO et l'IWMI, le Secrétariat de la convention de Ramsar a produit une brochure sur le thème mentionnant les différents types et échelles d'agriculture, les impacts de l'agriculture sur les zones humides, et quelques-unes des méthodes utilisées avec succès pour réduire les impacts négatifs, maintenir la santé des zones humides et restaurer les zones humides dégradées dans les paysages agricoles. Un appel à projet grand public sera diffusé courant octobre 2013                                               .

N'hésitez pas à commencer à réfléchir à des animations sur vos territoires !                                              .

 

(Source : Site portail national zones humides - Cartographie des sites RAMSAR)


Pour mémoire: La Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations (GEMAPI), une compétence communale :

 

« Aujourd'hui, l’entretien et la restauration des cours d’eau et des ouvrages de protection contre les crues incombent à tous les niveaux de collectivités. Les régions, les départements, les communes et leurs intercommunalités peuvent s'en saisir, mais aucune de ces collectivités n’en est spécifiquement responsable.

Demain, ces travaux seront exclusivement confiés aux communes et à leurs établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI FP).

En effet, la loi attribue aux communes à compter du 1er janvier 2018, une nouvelle compétence sur la GEstion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations (GEMAPI). Cette compétence est transférée de droit aux EPCI FP : communautés de communes, communautés d’agglomération, communauté urbaines et métropoles.

Pour autant, les communes et leurs EPCI FP peuvent se regrouper afin d’exercer cette compétence à l’échelle des bassins versants, et ainsi mieux répondre aux enjeux de la gestion de l’eau et des risques d’inondation. Ainsi, la loi prévoit la possibilité de confier cette compétence à :

•       des syndicats mixte de rivières « classique », tel qu’il en existe aujourd’hui sur de nombreux bassins versants ;

•       des établissements publics d’aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) : structure nouvellement crée par la loi ;

•       des établissements publics territoriaux de bassin (EPTB).

Les communes et leurs EPCI FP ont par ailleurs la possibilité de créer sur leur territoire une taxe facultative, plafonnée à 40 €/habitant et affectée exclusivement à l’exercice de cette compétence » (1)

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1) Pour plus d’informations : http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/locale/gemapi/

 


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Dernière mise à jour de cette page: 18 mars 2025