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Un projet de réglementation portant sur la navigation...


 

Dernières infos sur le sujet (18 et 19 avril 2025)

Havre de paix ou... site livré aux activités commerciales (autres de la culture maraîchère) ?

 

Nous persistons à dénoncer le surtourisme, une situation également dénoncée dans d'autres régions de France pour tenter de préserver des sites patrimoniaux, historiques ou environnementaux exceptionnels !

 

Nous attendions un arrêté préfectoral qui limite la fréquentation de nos Hortillonnages (en contrôlant le multiplication des circuits de promenades en barques).

La préfecture de la Somme s'apprête à entériner le développement d'activités commerciales (autres bien entendu que la culture maraichère) au coeur du site !

Hier 18 avril, la concertation publique sur l'adoption d'un règlement particulier de police a été lancée par France Bleu. Nous ne partageons pas le même optimisme du journaliste. Apparemment nous n'avons pas la même lecture du projet...

 

Compte tenu de l'actualité et des orientations prises pour la gestion de nos Hortillonnages, nous invitons propriétaire ou locataire d'une parcelle ou tout autre usager ou tout simplement toute personne soucieuse de la préservation d'un site, que chacun reconnaîtra comme exceptionnel, à prendre connaissance du projet de règlement portant sur la navigation au coeur du site, un règlement qui donnera lieu à la prise d'un arrêté préfectoral de la Somme.

 

La consultation publique est limitée dans le temps, 21 jours depuis le 18 avril 2025 (la période d'incubation d'un oeuf !)

Vos commentaires doivent être adressés à l'adresse suivante: pref-bsipa@somme.gouv.fr.

 

PLUS D'INFOS:

Voir notre page:

et l'article de France Bleu publié ce 18 avril: https://search.app/8fKcN  *


Nos commentaires sur le projet (page 1)



LES HORTILLONNAGES
Pour mémoire

Il y a plus de 40 ans, les services de l’Etat se sont mobilisés, de façon conséquente et aux côtés du Syndicat intercommunal pour l’aménagement et la sauvegarde des hortillonnages (SIASH), qui n’hésitait pas à introduire dans les premières lignes de son rapport : « En 1972, de lourdes menaces ont pesé sur les hortillonnages (projet de transformation de ce site en Lunapark, projets d’axes routiers devant le traverser) … » (1). A la même époque, un journaliste bien connu des Amiénois – Michel Curie, également auteur – titrait un de ses articles paru dans notre quotidien régional : « Comment sauver les hortillonnages d’Amiens ? », évoquant déjà la nécessaire limitation du nombre de visiteurs et les problèmes d’entretien du site !

 

Jadis, nos « hortillonnages » étaient alors un espace essentiellement productif fréquenté essentiellement par une communauté singulière, celle des hortillons, qui sut aménager, développer, entretenir ce lieu et maintenir une activité maraîchère durant huit siècles (peut-être plus ?).

 

Aujourd’hui, le contexte a bien changé, le site des hortillonnages est devenu le lieu d’usages multiples (économiques, sociaux et culturels) qui n’est pas sans provoquer des tensions voire des conflits entre les

« propriétaires fonciers » (plus de 1200) et les nouveaux usagers utilisant notamment les canaux à des fins exclusivement commerciales.

 

Aujourd’hui, le site est occupé par quelques maraîchers - dignes héritiers de nos hortillons - puis, principalement, par les propriétaires et/ou leurs locataires dont on ne peut ignorer l’implication dans la gestion des hortillonnages. Par leur présence sur le terrain une bonne partie de l’année, propriétaires fonciers et/ou locataires assurent en effet l’entretien de leurs parcelles. Sans eux, la nature reprendrait très vite le dessus. A ce titre, ils peuvent être considérés comme les premiers conservateurs de ce patrimoine historique et environnemental sensible et vulnérable…

 

 

 

 

 

 

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(1) Il y a tout juste 50 ans, nos Hortillonnages étaient menacés de disparition suite à un projet de déviation routière qui devait les traverser d’Est en Ouest ! 



Suite à l’extension urbaine vers l’est, des résidents permanents occupent les habitats situés par exemple le long d’une partie du chemin de halage (après le pont Beauvillé où ils accèdent à leurs terrains grâce à une passerelle ou un pont mobile qui enjambe le contre fossé), un secteur où ils ne sont guère épargnés par les nuisances dues à la surfréquentation du site en haute saison.  L’habitat a poursuivi son développement en rive gauche de la Somme (ex. quartier de la Neuville, rue de Verdun ...).

 

Aujourd’hui, nos hortillonnages sont fréquentés, occasionnellement, par :

- quelques maraichers, dignes héritiers de nos hortillons,

- les pêcheurs, les chasseurs (chasse à la hutte en périphérie de l’étang de Clermont et du pré Gouverneur),

- les promeneurs solitaires à bord d’embarcations ou équipements individuels : barques, canoés, kayaks, adeptes du paddle, etc.

-  les locataires de gîtes implantés dans le site

- les indésirables, à l’origine de vols et d’actes de vandalisme !

 

Par ailleurs, le chemin de halage, en rive droite de la Somme, est parcouru par nombre de promeneurs, joggeurs, cyclistes, motocyclistes et même automobilistes ! En haute saison, la cohabitation, notamment avec les pêcheurs du bord de Somme, est parfois difficile !

 

Puis, de manière saisonnière (le plus souvent d’avril à fin octobre), le site est occupé par les organisateurs d’activités, principalement les prestataires associatifs et privés qui, en multipliant les propositions de promenades en barques, accueillent près de 200 000 visiteurs par an.

 

 

 

 

 

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(1) Pour plus de détails, on pourra se reporter aux rapports très intéressants produits par le SIASH et la DDE de la Somme : « Orientation générale pour l’élaboration du P.O.S. Hortillonnages (SIASH, juin 1981) » et « Amiens. Les Hortillonnages (document DDE 80) 

 

 




Les promenades en barques – avec guide - ont longtemps été proposées de manière exclusive par l’Association pour la protection et la sauvegarde du site et de l’environnement des hortillonnages (1) qui a pu ainsi assurer la promotion de nos Hortillonnages, la sensibilisation des publics à la sauvegarde du site, puis ses services aux propriétaires comme la protection des berges dites « naturelles », contribuant ainsi à la préservation du site. 

 

Ajoutons

- l’existence d’une association sportive telle que le club nautique de Rivery implantée de longue date en marge du site (à Rivery) ;

- la mise à disposition de barques avec la création de nouveaux circuits : comme celui proposé depuis la création du Musée des Hortillonnages (Rivery) ou encore, celui du Festival « Art et Jardins »

 

Sont venus s’ajouter ces dernières années des initiatives individuelles de personnes privées qui se sont vite improvisés « organisateurs de promenades touristiques » en mettant à disposition des embarcations. Ceux-ci ont des statuts divers (commerçants, auto-entrepreneurs, et même quelques particuliers souhaitant bénéficier de la manne financière offerte par les visites en barques !).

 

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(1) Association déclarée le 6 août 1975 et agréée par arrêté préfectoral le 23 septembre 1979, puis reconnue d’utilité publique

Au moment où s’engage une réflexion pour l’élaboration d’une règlementation, il nous paraît important de bien différencier ce qui relève d’activités culturelles qui concourent, d’une manière ou d’une autre, à la promotion du site, à sa préservation en sensibilisant les publics et une activité purement commerciale.

 

Nous pourrions prendre l’exemple de l’association de protection et de sauvegarde du site et de l’environnement (APSSEH), la plus ancienne, implantée à la Maison des Hortillonnages, bld Beauvillé, créée à l’initiative de Nisso Pelosof, amiénois d’adoption qui, rappelons-le, a été à l’initiative du sauvetage du site alors menacé de disparition suite à un projet fou naît au sein d’une de nos administrations !

 

Les différents présidents qui se sont succédés à la tête de cette association ont bien veillé à ne pas étendre le circuit de visite mis en place et à proposer une prestation honnête, en accueillant les touristes (dans une longue barque inspirée de la barque traditionnelle des hortillons) encadrés par des guides rompus à la présentation du site et de son environnement.

 

On sait, qu’aujourd’hui, les nouveaux dirigeants cherchent à maîtriser le flux des visiteurs. Ils ont mis en place par exemple un service de réservation en ligne qui devrait leur permettre de ne pas dépasser une jauge de visiteurs au-delà de laquelle l’accueil ne pourrait être plus assuré sérieusement, en veillant au respect du site. 



Rappelons par ailleurs que cette association, reconnue d’utilité publique, met à disposition une équipe compétente, dotée d’un équipement spécifique, pour proposer aux propriétaires différents services dont la protection des berges qui s’est révélée efficace.

 

La généralisation d’une telle protection serait d’ailleurs une solution efficace pour limiter l’envasement des rieux en limitant le démantèlement des berges dites « naturelles ». Elle pourrait être prise en charge, partiellement ou totalement, au niveau des berges concernées par les circuits touristiques.

 

Cette solution contribuerait efficacement à limiter le comblement des canaux (et donc les dépenses consacrées à ces travaux) et devrait être appréciée par les riverains qui subissent les nuisances occasionnées par les multiples passages de barques lors de la saison.

Restauration et protection des berges par l'APSSEH



Le rôle des associations

Les associations, par leur ancienneté, leur connaissance des lieux, leurs activités et animations, la sensibilisation et mobilisation de leurs adhérents, ont un rôle important.

 

Nous avons déjà signalé plus haut, l’Association pour la protection et la sauvegarde des hortillonnages. Une autre association « SOS Hortillonnages », créée en 1990 pour assurer la défense des propriétaires et de l’environnement des Hortillonnages a contribué ces dernières années à ce que l’on reconnaisse les hortillonnages comme un espace majoritairement privé (1) (parcelles et donc rieux qui y sont liés) appartenant à un peu plus de 1200 propriétaires fonciers (2)

 

Depuis décembre 2018/janvier 2019, l’ensemble des propriétaires de terrains à l’intérieur du périmètre des hortillonnages sont devenus membres, de fait, d’une « association syndicale constituée d’office » : l’Association Syndicale des Canaux d’Hortillonnages (qui sera transformée en 2023 en « association syndicale autorisée » à l’occasion de la tenue de la 2ème assemblée générale de cette association.

Celle-ci, dans la ligne droite des « commissions exécutives » qui l’ont précédée depuis le XIXème et tout au long du XXème est chargée depuis 2019 de l’entretien partiel (3) des principaux canaux (« rieux »). Une partie non négligeable de sa trésorerie repose sur le récolement d’une taxe (sur chaque visiteur emmené) prélevée auprès des prestataires proposant des circuits de promenades en barques à l’intérieur d’un périmètre défini par l’ASCH.

 

 

 

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(1) Et ce, bien que des Collectivités comme Amiens-Métropole aient poursuivi une politique d’acquisition foncière, en acquérant des parcelles sur des fonds publics (terres d’ailleurs non accessibles en dehors de manifestations culturelles comme l’île aux Fagots)

(2) Bien entendu, nous n’avons jamais ignoré que la circulation sur les canaux était libre, comme on se plait à nous le rappeler trop souvent ! 

(3) A ce jour, l’ASCH, ne gère que l’entretien d’une quarantaine de rieux parmi les plus importants, dans la ligne directe des actions des « commissions exécutives » depuis l’application d’un décret présidentiel en date du 27 janvier 1902.



La perspective d'une règlementation...

Sur le point d’engager une réflexion sur la nécessité d’une réglementation spécifique, portant principalement sur la circulation des embarcations sur les canaux d’Hortillonnages, l’association « SOS Hortillonnages » a signalé les enseignements que l’on pourrait tirer à la lecture d’anciens rapports administratifs et bilans dont les conclusions restent pertinentes. Nous pensons notamment :

- au très bon bilan du Syndicat intercommunal pour l’aménagement et la sauvegarde des hortillonnages (SIASH) – 1978-1994.

- aux diverses contributions rédigées par les services de l’Etat, comme ceux de la DDE de la Somme, rédigés dans la perspective d’un POS « Hortillonnages » en 1981.

 

« SOS Hortillonnages » a rappelé par ailleurs que la circulation sur les canaux a déjà fait l’objet par le passé de prescriptions : Exemple dans l’arrêté préfectoral en date du 31 juillet 1967 relatif aux limites imposées aux embarcations : vitesse limitée à 6 km par heure, puissance des moteurs à 5 CV... (pièce inventoriée dans les archives de la Bibliothèque municipale d’Amiens).

Pour info, il y a encore une quinzaine d’années, certains notaires transmettaient aux futurs acquéreurs d’une parcelle, accompagnant l’acte de vente, copie d’une lettre du District du Grand Amiens (datée du 22 décembre 1998) précisant quelques points de la réglementation s’appliquant spécifiquement dans les Hortillonnages, puis une copie du décret de 1902 ainsi qu’une cartographie du site…

Pour info, il y a encore une quinzaine d’années, certains notaires transmettaient aux futurs acquéreurs d’une parcelle, accompagnant l’acte de vente, copie d’une lettre du District du Grand Amiens (datée du 22 décembre 1998) précisant quelques points de la réglementation s’appliquant spécifiquement dans les Hortillonnages, puis une copie du décret de 1902 ainsi qu’une cartographie du site…

Dans le cas où une véritable campagne de communication et de sensibilisation serait envisagée par l’ASCH – elle fait défaut aujourd’hui – une information en direction de l’ensemble des notaires nous semblerait indispensable.

 

Soucieux de l’avenir de nos hortillonnages et de leur préservation l’association « SOS Hortillonnages » s’est interrogée ces dernières années sur la gestion de cet espace privé. Depuis la réactivation de l’Association Syndicale des Canaux d’Hortillonnages (ASCH) fin 2018, chargée de l’entretien partiel des canaux (rieux), l’association n’a eu de cesse de dénoncer l’absence totale de communication envers les principaux intéressés à savoir le millier de propriétaires « particuliers » (majoritaires dans le site), devenus membres de fait de l’association syndicale et sous représentés dans la gouvernance (2 représentants sur 9, pas un maraîcher !) (1)

 

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(1) Au cours de la 2ème assemblée générale de l’ASCH, février 2025, le nombre de représentants du collège « propriétaires particuliers » a été porté à 3, le collège « collectivités publiques » à 6.




La surfréquentation des hortillonnages

Les hortillonnages comme beaucoup de sites patrimoniaux et environnementaux en France sont victimes de leur succès. Près de 200 000 visiteurs ces dernières années en ne comptant que ceux qui ont opté pour une promenade en barque à l’intérieur du site, plaçant nos hortillonnages parmi les sites les plus visités, le second après notre cathédrale, rang qu’ils partagent selon les années avec le Parc zoologique d’Amiens.

 

On peut comprendre l’irritation des propriétaires (et locataires) de petits lopins de terre au coeur du site et tout particulièrement des riverains concernés par les nouveaux circuits qui génèrent un  ballet incessant de barques durant sept mois de l’année, voire plus.

 

A un moment où ces dernières années, la presse et les médias, régionaux comme nationaux, se sont emparés du sujet, évoquant les problèmes générés, en France comme à l’étranger, par les conséquences du « surtourisme » constatées au niveau de plusieurs sites patrimoniaux, historiques ou environnementaux emblématiques.

 

A un moment, où des responsables de collectivités locales et régionales, conscients de cette situation, ont le courage de prendre des mesures de sauvegarde assurant la pérennité de leur patrimoine historique et environnemental, nous avons dénoncé régulièrement 

l’absence d’une véritable réglementation pour veiller à la sauvegarde de nos hortillonnages.

 

« SOS Hortillonnages » a dénoncé régulièrement le développement anarchique des promenades en barques proposées par des prestataires associatifs et surtout privés, en l’absence de toute réglementation.

Elle s’est inquiétée que l’une des principales sources de financement de l’ASCH reposait sur la « taxe visiteur » , et qu’elle soit, de ce fait, peu encline à réduire le nombre de prestataires et le nombre de promenades tarifées. Elle note au passage les difficultés rencontrées au niveau du contrôle des visites, du récolement de la taxe et le traitement inéquitable des prestataires.

Elle s’est interrogée entre autres sur l’adéquation d’un « périmètre d’intervention » défini unilatéralement par l’ASCH avec le « périmètre redevable ».

 

Enfin, que l’on nous épargne, comme ce fut encore le cas récemment, le rappel de la situation en matière de circulation sur les voies d’eau, comme nos rieux. Elle est effectivement libre et ce, depuis des siècles (et pour des raisons évidentes qui ne nous ont pas échappées !) ; le problème étant bien de réglementer cette circulation et de voir comment réduire les nuisances dans un espace longtemps défini comme étant un « havre de paix » !



Il nous paraît urgent de rechercher le meilleur compromis possible entre une légitime promotion du site (en privilégiant un tourisme intelligent et responsable, conscient de la valeur de son patrimoine) et son indispensable préservation.

 

« SOS Hortillonnages » n’a jamais été, bien entendu, opposée au développement du tourisme (dans un espace cependant majoritairement privé) à condition que celui-ci soit maîtrisé et encadré par une réglementation jusqu’ici inexistante.

 

Ce que nous dénonçons, c’est la multiplication anarchique des offres de promenades tarifées par des prestataires, surtout privés, qui relèvent d’activités purement commerciales, trouvant là le moyen d’engranger de substantielles recettes, sans pour cela « réinvestir », ne serait-ce qu’une partie de celles-ci, dans les travaux et tout particulièrement l’entretien indispensable des canaux, contribuant ainsi à la sauvegarde de ce milieu que l’on sait sensible.

 

Il nous paraît important de bien différencier ce qui relève donc d’une activité qui concoure, d’une manière ou d’une autre, à la sensibilisation des publics (rôle des associations culturelle, artistique ou sportive), à l’amélioration du site, à sa conservation et … une activité purement commerciale !  (du moins sans contrepartie !)

 

Par ailleurs, s’il faut respecter les propriétaires (trop souvent écartés des instances « officielles » lors des réflexions abordant la gestion du site !), il faut également respecter les touristes ! 

Le préfet de la Somme sait protéger notre Baie de Somme  (elle le mérite). Nous aimerions qu'il fasse de même pour nos Hortillonnages. Notre quotidien régional (Courrier Picard) nous rappelle en effet dans son édition du 19 février 2025 que, pour la Baie de Somme, 2 arrêtés avaient été signés le 29 juin 2024, l'un pour limiter la circulation des promeneurs..., l'autre, pour régir l'activité des guides professionnels en créant une nouvelle certification des compétences"...

Nous connaissons plusieurs exemples d’offres de promenades plus ou moins juteuses : de petites barques en PVC où se retrouve une douzaine de personnes, sans gilet de sauvetage et devant se satisfaire d’une présentation de nos hortillonnages des plus fantaisistes !

 

Le site des hortillonnages qui a connu très tôt une notoriété nationale (1) pour l’originalité du mode d’exploitation agricole mis en place, la qualité des productions, le courage des hortillons… mérite bien mieux.

L’histoire de ce site est véritablement inscrite dans ce paysage façonné par des générations de tourbiers puis de maraîchers.

 

L’originalité et la pérennité du système d’exploitation des milieux humides, la notoriété très ancienne acquise par une communauté à forte identité, font des hortillonnages un des éléments constitutifs de notre patrimoine historique et culturel régional.

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(1) Pour plus d’informations, on pourra se reporter à l’article de Bruno Bréart « Les hortillonnages et l’Académie. Contribution de nos académiciens à la notoriété du site », in Mémoires de l’Académie des Sciences, de Lettres et des Arts d’Amiens, vol. 2022-2023, pp. 355-379.



Enfin, faut-il rappeler, l’intérêt porté au plus haut niveau de l’Etat, aux hortillonnages au début du XXème siècle. Prenant conscience de la nécessité d’assurer leur préservation en assurant les travaux nécessaires, un Président de la République de la 3ème République a adopté un décret – le 27 janvier 1902 - qui, d’ailleurs, n’a pas été abrogé depuis (1)

 

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(1) Un texte toujours diffusé avec une cartographie des cours d’eau par certains notaires lors de la délivrance des actes de vente de parcelles

 

 



 

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Dernière mise à jour de cette page: 25 avril 2025