Page en cours de rédaction (mars 2025)


Périmètre des hortillonnages ?

 

Cette question est récurrente.

Elle est de nouveau posée aujourd’hui, par exemple lorsque qu’une association s’oppose à l’implantation d’un projet immobilier en rive droite de la Somme, sur le territoire de la commune de Camon (PLUS D'INFOS: Voir notre page: Un projet immobilier...  *)

Elle est également évoquée depuis la réactivation, en 2018, d’une association syndicale chargée de l’entretien d’une partie des principaux canaux (association syndicale des canaux d’hortillonnages constituée d’office), travaux indispensables (curage et faucardement) auxquels participent financièrement, chaque année, les propriétaires concernés. Ceux-ci sont membres d’office de l’association syndicale qui a d’ailleurs été transformée depuis février 2023 en une « association syndicale autorisée ». Ils sont assujettis au versement d’une redevance, et doivent pour circuler à l’intérieur du site disposer d’une embarcation immatriculée.

 

Pour répondre précisément à la question posée, nous devons, au préalable, définir ce que nous entendons par « hortillonnages » et donc s’attarder sur sa définition. Par ailleurs, force est de constater qu’il n’existe pas un seul plan des hortillonnages, mais bien plusieurs plans délimitant un périmètre qui peut varier selon la période considérée et selon les objectifs affichés par les éditeurs (historiens, gestionnaires...).

Le site des hortillonnages a bien entendu évolué dans le temps. On peut raisonnablement penser que, compte tenu de leur rendement et de la demande d’approvisionnement, les terres maraîchères (les "aires" de nos hortillons) n’ont pu que s’étendre progressivement au fil des siècles pour atteindre une extension optimum au XIXème siècle, soit une superficie estimée à environ 300 hectares.

 

 

Les hortillonnages, définition, étendues, périmètres...

 

Est-il possible d’esquisser la configuration du site dès la mise en place des premières parcelles aménagées et mises en culture, à la sortie de la ville, lorsque nos hortillons investissent, dès le moyen-âge, les marais, au cœur même de la vallée de la Somme.

Après avoir exploité les données fournies par les sources littéraires, les quelques archives (manuscrits, iconographie), nous avons bien mesuré les limites de l’exercice (3). Il faut avoir présent à l’esprit que l’ensemble de la vallée de la Somme, dans le secteur concerné, a subi de profondes modifications. Le paysage a été profondément remanié, et ce, dès l’époque romaine et médiévale avec le développement urbain à l’est de la ville, l’aménagement des faux bras de la Somme au long desquels se sont implantés, très tôt, les premiers moulins… , la modification du cours de l’Avre puis, les grands travaux engagés tout au long du XIXème siècle (canalisation de la Somme, création de la ligne de chemin de fer et de ses ateliers, réalisation du boulevard Beauvillé et, plus proches de nous, l’aménagement du Parc Saint-Pierre puis, aujourd’hui, l’extension du projet immobilier connu sous le nom de Gare la Vallée.

 

La majorité des auteurs du XIXème, avait en tête une représentation des hortillonnages qui n’était pas, bien entendu, celle des origines. L’image qui leur était offerte était par exemple celle qu’ils pouvaient retrouver sur les remarquables plans du cadastre napoléonien réalisés à leur époque. Cette documentation nous offre en effet une illustration de ce parcellaire si caractéristique des hortillonnages où les parcelles mises en culture se développent de part et d’autre de la Somme ; l’ensemble des rieux se greffant en quelque sorte sur le fleuve qui devient alors la véritable colonne vertébrale du site, l’axe privilégié pour la navigation et le transport des productions maraîchères vers la ville.

Aussi, faut-il imaginer la Somme, avant sa canalisation au XIXème, comme un fleuve de faible débit, qui peine à couler dans une vallée alluviale très large, encombrée de marais, d’îlots de verdure et de friches (2). Aussi, faut-il imaginer le cours de l’ancienne Avre, longeant parallèlement celui de la Somme, traversant, d’est en ouest Amiens, pour rejoindre le fleuve en aval de la ville.


Etendue des hortillonnages au XIXème siècle

 

De la même manière qu’il nous a paru très important, au début de cette étude, de retourner vers les sources pour que l’on s’accorde sur la définition la plus précise possible de nos hortillonnages, nous souhaitons ici revenir sur les superficies annoncées par les auteurs, compte tenu de la grande diversité des propositions, regrettant d’ailleurs que les plus fantaisistes soient encore reprises de nos jours dans certaines publications destinées au grand public !

Certes, il nous sera difficile, en l’absence de données, de connaître la superficie à son origine, ainsi que son extension au fil des siècles antérieurement au XIXème. On peut raisonnablement penser que compte-tenu de la qualité des terres et de leur rendement, le site n’a pu que s’étendre progressivement jusqu’à atteindre les limites qu’on lui connaît au XIXème siècle jusqu’à aujourd’hui.

 

Cette recherche sur l’étendue et le développement des hortillonnages dans le temps est d’autant plus difficile qu’il faut avoir présent à l’esprit que l’ensemble de la vallée de la Somme dans le secteur concerné a subi de profondes modifications que nous avons du mal à appréhender. En effet, dès l’époque romaine, puis au moyen-âge, le développement de la ville, l’aménagement des faux bras de la Somme (avec l’implantation des premiers moulins), la modification du cours de l’Avre et, plus proche de nous, la canalisation de la Somme au XIXème siècle ... ont transformé le paysage.

 

Aujourd’hui, comme pour la majorité des auteurs du XIXème, nous avons en tête une représentation des hortillonnages qui n’était pas, bien entendu, celle des origines. L’image que nous en avons est bien celle offerte par exemple par les remarquables plans du cadastre napoléonien où le parcellaire si caractéristique des hortillonnages se développe de part et d’autre de la Somme ; l’ensemble des rieux se greffant en quelque sorte sur le fleuve qui devient alors la véritable colonne vertébrale du site, l’axe privilégié pour la navigation et le transport des productions maraîchères vers la ville.

Aussi, faut-il imaginer la Somme, avant sa canalisation au XIXème, comme un fleuve de faible débit, qui peine à couler dans une vallée alluviale très large, encombrée de marais d’où émergent nombre d’îlots de verdure et de friches (1).

 

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(1)     Une promenade le long de la vallée de la Somme en amont d’Amiens, à la hauteur de Corbie (de la briqueterie Ste Colette par exemple), nous offre du haut de la falaise un panorama assez comparable à celui de l’époque.


Ce que nous apprennent les auteurs anciens...

 

Si la majorité des auteurs du XIXème conviennent que les hortillonnages se soient étendus, à la sortie Est d’Amiens, de part et d’autre des rives de la Somme et de l’Avre, certains ont tenté d’estimer leur superficie. Le problème est que leurs estimations oscillent entre 100 et 1000 hectares ! (1)

 

Héricart de Thury (1833/1838) nous délimite, selon lui, le site :  « L’hortillonnage s’étend dans la vallée de la Somme : 1° au-dessus de la ville, dans la commune d’Amiens et dans celles de Camont (sic), la Neuville, Longueau, Rivery et Formanoir dans la vallée de l’Avre ; et 2° au-dessous de la ville, dans le faubourg de Ham (sic) (2) et dans la vallée de la Celle » (p. 14)

Il recherchera à préciser les contours du site en analysant quelques plans anciens d’Amiens, mais ignore néanmoins le célèbre plan de 1542 (3) sur lequel nous reviendrons.

Il ajoutera : « On estime que l’étendue des hortillonnages est de plus de cent hectares, tant sur la commune d’Amiens que sur les communes voisines » (p. 14) 

L’année suivante, dans le même journal d’agriculture pratique…, Marc-Antoine Puvis (1839) (4) dans un long article titré : « De l’association des récoltes légumières et leur succession », empruntera largement au texte d’Héricart de Thury lorsqu’il évoquera les hortillonnages et retiendra également une superficie de 100 hectares (p. 483).

Arsène Thiébaut de Berneaud (1839) (5) annonce également 100 hectares, en se contentant de reprendre intégralement les dires d’Héricart de Thury : « L’hortillonnage s’étend, d’une part, au-dessus d’Amiens, dans la commune de ce nom et dans celles de Camont (sic), La Neuville, Longueau, Rivery et Formanoir dans la vallée de l’Avre ; de l’autre part, au-dessous d’Amiens, dans le faubourg de Ham (sic) et dans la vallée de la Celle »

Même observation pour Courtois-Gérard (1858) (6) qui publie un « Manuel pratique de Culture maraîchère » et consacre un chapitre à la « culture des marais d’Amiens » : « Les marais de la Somme, cultivés par les jardiniers maraîchers connus sous le nom d’hortillons, ont une haute valeur ; leur étendue dépasse 100 hectares » (p. 108)

 

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(1)     On peut encore lire aujourd’hui dans certaines publications (ou sur le web) que la superficie de nos hortillonnages était de 1500 hectares !

(2)      Héricart de Thury veut parler en réalité du faubourg de Hem (secteur ouest d’Amiens). Cette erreur sera reprise par les auteurs qui suivront. Cf. Héricart de Thury (1833) - Déjà signalé

(3)      A moins que le document ait été réceptionné postérieurement dans les services de nos archives départementales (à vérifier)

(4)      Cf. Puvis Marc Antoine (1839) - « De l’association des récoltes légumières et de leur succession », in Journal d’agriculture, sciences, lettres et arts, Bourg, Imprimerie P. F. Bottier, 1839, (pp. 1-16)

(5)      Cf. Thiébaut de Berneaud Arsène (1839) - Bibliothèque du propriétaire rural et de la ménagère, Paris, p. 272

(6)    Cf. Courtois-Gérard (1858) - Manuel pratique de Culture maraîchère, Bibliothèque des professions industrielles et agricoles, Paris, éd. Eugène Lacroix, 1858, 3è éd. 

 

M. Boitel (1870) (1) porte la superficie à 800 hectares : « Il existe sur la rive droite de la Somme, en deçà et au-delà d’Amiens, une culture maraîchère particulière, que l’on appelle hortillonnage, et qui est exécutée par des jardiniers-maraîchers, que l’on désigne sous le nom d’hortillons. Cette culture paraît avoir été importée à Amiens par les Hollandais, vers 1560 et même avant cette époque ; elle occupe environ 800 hectares dans les communes d’Amiens, de Camon, de la Neuville, de Longueau, de Rivery, de Formanoir, et sur différents points des vallées de l’Avre, de la Celle et de l’Agrapin »

En 1875, Ernest Menault (2) dans un article consacré à l’agriculture paru dans la « Revue de France » se contente de reprendre Héricart de Thury : « A Amiens, la culture maraîchère a pris un grand développement, elle est connue sous le nom d’hortillonnages.

L’hortillonnage s’étend dans la vallée de la Somme : 1° au-dessus de la ville, dans la commune d’Amiens et dans celles de Camoret (sic), la Neuville, Longau, Riveri et Formanoir dans la vallée de l’Avre ; 2° au-dessous de la ville dans le faubourg de Ham (sic) et dans la vallée de la Celle »

Pour A. Ronna (1889) (3), qui étudie « Les irrigations. Les canaux et les systèmes d’irrigation » (T. II, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie) : « L’hortillonnage de la vallée de la Somme qui occupe plus de 800 hectares, en amont et en aval d’Amiens et des communes voisines, est basé sur l’exploitation des marais tourbeux ou aires, depuis la plus haute antiquité »

Dans le « Dictionnaire géographique et administratif de la France » de P. Joanne (1890) (4) la superficie est portée à un millier d’hectares : « hortillonnages », on donne ce nom aux marais tourbeux consacrés à la culture maraîchère dans la vallée de la Somme, aux environs d’Amiens, et le long de quelques autres rivières. Cette culture s’étend sur 1000 hectares environ » (p. 4694).

Théobald Rattel (1890) (5) estimera la superficie du site à 506 ha en 1852.

Pour H. Hitier (1891) (6) : « Sur les marais tourbeux des environs d’Amiens, s’étendent aujourd’hui plus de 300 hectares de jardins maraîchers… »

Charles Baltet (1895) (7), reprendra les 800 hectares énoncés par Boitel, ou encore A. Ronna, mais en précisant qu’il incluait par contre les terres cultivées en aval d’Amiens (Renancourt, Montières, Longpré…) :

« L’hortillonnage légendaire d’Amiens s’étend sur 800 hectares de tourbières et d’alluvions, vallée de la Somme, sur les territoires d’Amiens, de Camon, de La Neuville, de Longueau, de Rivery, de Renancourt, de Montières, de Longpré ».

Le géographe Albert Demangeon (1905) (8), ramène, quant à lui, la superficie à 500 hectares : « ce sont les « hortillonnages », répartis entre 13 groupes qui couvrent environ 500 hectares d’une terre noire, ils appartiennent aux communes d’Amiens, de Rivery, de Camon et de Longueau. Par emplacement, comme par leur entretien, les hortillonnages représentent de véritables conquêtes sur le domaine aquatique » 

 

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(1)       Cf. Boitel (1870) - « Notice sur le département de la Somme », Concours régional d’Amiens de 1867, in Les primes d’honneur, les médailles de spécialités et les prix d’honneur des fermes-écoles décernés dans les concours régionaux en 1867, Paris, Imprimerie impériale, 1870, pp. 69-95. Nous pensons que Boitel a voulu parler de la rive gauche et non de la rive droite ? (à vérifier)

(2)       Ernest Menault (1830-1903), homme de lettres, zoologiste, inspecteur général de l’agriculture.

Cf. Menault Ernest (1875). - « L’agriculture en 1875 » ; in Revue de France, T. 16, Paris ;

Cf. également : Menault Ernest (1875) - « Concours régional d’Amiens (22-31 mai 1875 sous la direction de M. Boitel) », in Journal de l’Agriculture… sous la direction de J.A. Barral, Paris, Librairie G. Masson, 1875, T. 2, avril, juin, pp. 425-430

(3)       Cf. Ronna A. (1889) - Les irrigations. Les canaux et les systèmes d’irrigation, T. II, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie

(4)       Cf. Joanne P. (1890) - Dictionnaire géographique et administratif de la France, Paris, 1890, éd. Hachette et Cie

(5)       Cf. Rattel Th. (1890). -Déjà signalé

(6)       Cf. Hitier H. (1891) - « Hortillonnages des environs d’Amiens », in Annales de l’Institut national agronomique, Paris, imprimerie éd. Berger-Levrault et cie, n°12, 1891, pp. 76-79 (plusieurs fois réédité. 1889, 1891, 1892)

(7)       Cf. Baltet Charles (1895) - L’horticulture dans les cinq parties du monde, Paris, 1895, éd. Société nationale d’Horticulture

(8)       Cf. Demangeon Albert (1905) - La Picardie et les régions voisines : Artois, Cambrésis, Beauvaisis ; Paris, Librairie Armand Colin (Réédition Librairie Guénégaud, Paris, 1973)

 

Pour E. Letourneur (1906) (1), ce sera également 500 hectares :  « Actuellement, la plus grande partie des habitants des communes de Rivery, de Cormon (sic) et de Longueau, ainsi que de deux faubourgs d’Amiens, la Voirie et La Neuville, se livrent à l’exploitation des hortillonnages »

« Les eaux des rieux partagés en treize groupes d’une superficie d’environ 500 hectares, d’une terre noire extrêmement fertile, sont limpides et d’une teinte vert-sombre »

Quant à Pierre Dubois (1907) (2) : « Les hortillonnages proprement dits couvrent une superficie de plus de 300 hectares, en amont immédiat d’Amiens. Ils commencent sur les bords de l’Avre, affluent de la Somme, à 6 kilomètres de la ville, entre Boves et Cagny ; ils tendent actuellement à se développer dans cette direction. Puis ils s’élargissent devant Longueau, autour de Camon, sur les deux rives de la Somme canalisée, jusqu’aux premières maisons d’Amiens ; leur largeur, du sud au nord varie entre 2 et 3 kilomètres » (3) (p. 14)

Il ajoutera une précision importante sur laquelle nous reviendrons : « Nous n’appelons pas hortillonnages des marais récemment appropriés à l’imitation de ceux de Camon et situés à l’ouest d’Amiens, en aval, à Renancourt, à Dreuil, à Longpré-les-Amiens » (p. 14)

F. Lesourd (1912) (4) reprendra la thèse de P. Dubois : « Aux environs d’Amiens, les terres tourbeuses améliorées sont consacrées à la culture des légumes ; elles constituent les fameux hortillonnages cultivés de père en fils depuis plusieurs siècles par les maraîchers ou hortillons. Les hortillonnages occupent une étendue de 300 hectares, véritable damier, sillonné d’innombrables canaux (rieux) entourant les surfaces cultivées »

Pour H. Montclar (1912) (5) : « Il suffit, pour aller voir les hortillons chez eux, de suivre le chemin de halage, où l’on ne tardera pas à rencontrer quelque batelier qui fera parcourir aux visiteurs une partie des canaux qui s’entrelacent sur les 500 ou 600 hectares d’hortillonnages de la banlieue amiénoise ».  

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(1)       Cf. Letourneur E. (1906) - « Une culture en Picardie : Les hortillonnages » ; in Journal des économistes, revue mensuelle de la science économique et de la statistique ; Paris, éd. Félix Alcan, T. XII, octobre-décembre 1906, pp. 396-401

(2)       Cf. Dubois Pierre (1907) -Déjà signalé. « Les Hortillonnages de la Vallée de la Somme », in La vie à la campagne, 15 avril 1907, vol. 1, n° 14, planche photos, Paris Hachette, pp. 419-420.

(3)       C’est-à-dire sur l’ensemble de la largeur de la vallée alluviale, comme on peut le voir distinctement sur la carte géologique du secteur.

(4)       Cf. Lesourd F. (1912). -« Tourbières, tourbes et terres tourbeuses » - in la Gazette du village (Journal républicain politique et agricole) ; 49è année, n° 1, 7 janvier 1912, p.229. 

(5)       Cf. Montclar H. (1912) - « Une Venise maraîchère. Connaissez-vous les Hortillonnages ? », in Journal le Petit Parisien du 29 juin 1912.

 

BB

 

à suivre...


Un périmètre du foncier "redevable" ...

Avec la réactivation en 2017/2018 de l' Association Syndicale des Canaux d'Hortillonnages, apparaît un périmètre du foncier "redevable", arrêté par l'association (délibération en date du 25 avril 2023)


Cartographies fournies par l' Association Syndicale des Canaux d'Hortillonnages (annexées aux statuts de décembre 2018, validés par le préfet début 2019.

 

Lors de la 2ème AG de l'ASCH, des propositions de modifications de ce périmètre ont été soumises au vote des membres.

Nous attendons la publication du compte-rendu de cette AG pour éventuellement proposer nos commentaires

 

à suivre


DOCUMENTS

 Nous disposons d'un fonds cartographique important qui nous permet de suivre l'évolution de nos Hortillonnages au fil des siècles depuis le milieu du XVIème siècle. Ci-dessous quelques exemples ...

PLUS D'INFOS: Voir notre page: 

 

 

Cartographie des différents cours d'eau composant nos Hortillonnages. Plaquette éditée par l'Association de Protection et du Sauvegarde du Site et de l'Environnement des Hortillonnages...

 

Sur le statut juridique des cours d'eau: PLUS D'INFOS: Voir notre page: 


Sources historiques

 

Premier plan d'Amiens et de ses abords daté de 1542.


 

Parmi une suite de plans de nos hortillonnages conservés par nos services d'archives municipales et départementales, celui dressé en 1868 par Charles Pinsard est l'un des plus intéressants, même s'il se limite à figurer le parcellaire concernant la commune d'Amiens.

Il nous offre une représentation du site au milieu du 19ème siècle, soit après la canalisation de la Somme. 


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Dernière mise à jour de cette page: 11 mars 2025